Hommage à Nesquick, chien guide d’Elisabeth Lye

Elisabeth Lye et Nesquick posent au sommet de la tour eiffel
Il y a des chiens qui marquent une vie, au-delà de leur mission.
Nesquick, chien guide fidèle et engagé, a accompagné Elisabeth LYE et a partagé bien plus que des journées de travail : des moments de complicité, d’émotions, de défis, et de réussites.
Touché par une maladie soudaine, Nesquick est parti récemment, laissant un grand vide.
Sa maîtresse, profondément marquée par cette perte, a souhaité lui rendre hommage. Elle partage avec nous un témoignage sincère, plein d’amour et de reconnaissance, qui illustre la force du lien entre un maître et son chien guide.

Tu ne m’as pas prêté que tes yeux mais également ta force, ta confiance et ta tendresse.

« Nesquick, comment trouver les mots justes pour te dire au revoir.
Ton départ a été si soudain que ça a été un choc terrible pour tout le monde. Tu ne méritais pas de partir si vite, notre histoire a été interrompue trop brutalement et ce n’est pas juste. J’ai l’impression d’avoir été volée, privée de toutes ces années que nous aurions dû encore passer ensemble.
Tu as toujours été une présence fidèle, douce, malicieuse. Tu ne m’as pas prêté que tes yeux mais également ta force, ta confiance et ta tendresse.
Tu étais un vrai professionnel exemplaire dans ton rôle de chien guide mais tu as su te faire aimer de tout le monde parce que tu étais un grand gamin de 40kg qui allait voir amis, collègues ou patients avec une corde ou une balle pour qu’ils jouent avec toi.
J’avais l’habitude de dire que tu étais attachiant parce que tu avais tellement besoin de réconfort, de contact, d’amour que tu étais toujours derrière moi, à côté de moi, devant moi. Tu venais me réclamer un câlin en posant ta tête sur mes genou ou tu demandais du réconfort en te collant contre moi ou même en mettant ta tête entre mes jambe comme pour me dire « ouh là là, ça me dépasse, tout ça».
Et ce qui me manque déjà le plus, c’est ce moment où je me levais le matin et que je t’entendais te redresser et venir à ma rencontre en remuant la queue.
Au revoir mon Pouic Pouic, reposes en paix »